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Posted on May 8th, 2010 by Snoopix.
Categories: Vacances, Voyages.
Il faut bien dire ce qui est, c’est bien le Futuroscope qui nous a amenés à Poitiers. Et soyons honnêtes jusqu’au bout, nous avons vaguement été déçus. Pas si Futuro que ça le Futuroscope ? C’est le coup de gueule du mois.
Nous avons commencé par du pas très bon : 40 minutes d’attente pour se trouver face à un mur d’eau sur lequel sont projetées des images et des formes lasers. Intéressant. Sauf quand il n’y a plus d’eau, alors que les images continuent à défiler. Léger manque de synchronisation. Et dans la salle d’à côté, on se fait secouer sur un film vieux de 15 ans… Pas très palpitant.
L’acte 2 fut plus réussi, bercés que nous fûmes par la voix de Lorànt Deutsch, la tête dans les étoiles. Cependant, les vidéos qui passent dans la salle d’attente, bien que captivantes, n’en datent pas moins de 10 ans. En témoigne cette phrase anodine “Hubble a été lancé il y a 10 ans”…C’est bien ça, le Futuroscope a 10 ans de retard. Ce qui se confirme sur l’acte 3, dont les images n’ont pas changé depuis ma dernière visite (1999 ?), et dont les finitions ont quelques peu été baclées. Sur le tapis d’images, que l’on voit mal lorsque l’on n’est pas au centre de la salle, les images sont parfois les mêmes que sur l’écran classique. Manque dintérêt. Passons vite à la suite.
Un spectacle de ventriloquie au Futuroscope ? Oui Monsieur, parfaitement. Avec des “effets sons et lumière”. Ouaouh, ça en jette… sur le papier. Dans les faits, ce n’était guère mieux que du spectacle de rue. Vraiment, on se demande ce que ça fout au Futuroscope.
Pour oublier les divers échecs de ces attractions marquées “incontournables” (les gens sont fous), on a fait un petit tour avec Gérard Majax, dont nous avons eu tout le loisir d’apprendre le speech par coeur. Rien de grandiose dans cette attraction, où un miroir placé sous les yeux donne une impression de vertige. Rien de grandiose, mais une vraie réussite.
Un rush plus tard, nous voici devant un immense écran, où nous décryptons les oeuvres de Van Gogh avec bonheur. Une attraction estampilée 2009. Ah, ben les nouveautés sont clairement mieux que les vieilles croûtes pleines de poussières des 3 premiers actes. Gérard Majax et Van Gogh, c’est un peu le duo gagnant avant d’aller manger.
Un tour au “meilleur” du cinéma dynamique, qui représente à peu près l’antitèse de ce que l’on est en droit d’espérer. On se fait secouer comme un Orangina rouge pendant 2 minutes, avec des images sans intérêt aucun, et une synchronisation mouvements-images probablement refilée à un stagiaire estival sous-payé. On se demande encore si nom de l’attraction “meilleur du cinéma dynamique” n’était pas une énorme antiphrase. Quels blagueurs, ces stagiaires !
Pour ne pas rester sur une aussi mauvaise impression, nous avons découvert la réalité augmentée avec les animaux du futur, dans une attraction plutôt réussie. La 3ème seulement de la journée. Et nous sommes partis sans même aller voir Guillaumet (authentique film 3D, 15 ans d’âge, vieilli en Poitou-Charentes… déjà présent lors de ma première visite ! (1997 ?)), ni rendre visite aux Minimoys d’Arthur (une heure d’attente pour une attraction de 5 minutes… je veux bien être un mouton mais y’a quand même des limites).
Posted on May 2nd, 2010 by Snoopix.
Categories: Toulouse.
Si c’était une fable, ça pourrait commencer comme ça :
Maître pigeon, sur son balcon perché,
Pensait ici n’être point menacé.
Maître Yannou, flairant la bonne idée,
Offrit au chat d’aller un peu chasser
Sauf que ça n’est pas une fable. Tout juste une pièce de théâtre, en deux actes. De l’authentique théâtre dramatique.
Acte I. Il fait beau, il fait bon à Toulouse ; les portes-fenêtres de la salle-à-manger sont grandes ouvertes. Akemi prend l’air et le soleil sur le rebord de l’une d’elles. Sur l’autre, Maître Pigeon, pas plus effrayé que ça, ni par ma présence à moins d’un demi-mètre de lui, ni le chat sur l’autre balcon Les balcons ne sont pas très éloignés, et Akemi vient de trouver un nouveau copain de jeu. Elle miaule, remue la queue, passe la patte à travers la grille pour essayer de toucher le pigeon. Pas facile. Pas facile non plus de lui faire comprendre qu’il suffirait de passer par l’intérieur pour aller bouffer ce con de pigeon, qui n’est vraiment pas décidé à s’envoler.
Dans l’unique but de ne pas décevoir l’admiration sans faille que me porte Akemi, je suis allé moi-même la chercher pour l’amener (contre son gré), sur le bon balcon. Il lui a fallu un moment pour regarder du bon côté, et enfin retrouver son nouveau jouet. 3.. 2.. 1.. Fight ! Le chat se jette sur le pigeon, qui retrouve ses ailes et fuit lâchement.
Acte II. Le même jour, un peu plus tard. Le pigeon revient, sur une fenêtre de la cuisine, cette fois, qui est fermée. Toujours aussi peu effrayé par notre présence de l’autre côté de la fenêtre. J’appelle alors notre chasseresse, qui met un moment avant de le voir, mais ne le lache plus des yeux ensuite. Modérément inquiet, le jouet fait les allers-retours sur le baclon. Plutôt excité, le chat la suit des yeux. Ca joue gentiment… jusqu’à ce que j’ouvre la fenêtre.
Et là ça n’a fait ni une, ni deux. Akemi a sauté sur le balcon, et a attrappé le pigeon dans sa gueule avant même que celui n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Soucieux de préserver notre appartement vide de cadavre de pigeon et de plumes, j’ai vite fermé la fenêtre. Akemi s’est donc retrouvée coincée sur le balcon, avec le pigeon dans la gueule. Ne sachant quoi en faire, elle le posa. Pas fou, le proie voulut s’échapper, mais le prédateur lui rappela de quelques coups de pattes bien placés qui était le maître.
Magnanime comme je suis, j’en profitai pour faire rentrer Akemi, et laisser partir le pauvre pigeon. Malheureusement, celui-ci était bien sonné, et ne bougeait plus trop sur le balcon, quand le chat admirait son travail de l’autre côté de la vitre. Pour la laisser finir ce fabuleux travail d’équipe, je lui ai ré-ouvert le fenêtre. Alors qu’elle se précipitait sur le pigeon agonisant, ce dernier trouva au fond de lui suffisamment de force pour fuir de nouveau.
Score final : Akemi 2 – 0 Le Pigeon.