Yannou & Cécé

Port Aventura [par Xavier]

Posted on April 16th, 2007 by Snoopix.
Categories: Barcelona.

Après trois jours de balade à travers la ville et la découverte de Barcelone, nous avons programmé pour le jeudi une visite à « Port Aventura », un parc d’attractions à 100 bornes de Barcelone.

La première attraction consistera à… trouver le parc. Nous avons dû sortir trop tôt de l’autoroute et nous planter de chemin dans la ville. Résultat : après avoir bien tâtonné on arrive à… 11h30 )
Une fois l’entrée passée, on voit une branche de ce qui doit être une attraction, mais rien qui ne se déplace dessus… bizarre… Il s’agit de la fameuse attraction « Furious Bacus » qui est censée procurer la plus forte accélération au monde (de 0 à 100 en 3s, comme dans une voiture qui va très vite dont Mickaël nous a dit le nom 250 fois mais que je n’ai pas retenu ! [si mes souvenirs sont bons, c’est une Bugatti, Note de Yann]) qui est… en construction et n’ouvrira que le mois prochain. [Et dire que c'est pour cette attraction que Mickaël voulait venir... , NdY]

Nous poursuivons donc notre route et arrivons vers le « Splash »… Il pleut suffisamment pour ne pas en rajouter donc on remet ça pour la fin de la journée. Les filles font un arrêt au stand « souvenirs » et achètent deux K-way « Port Aventura » jaune qui font d’elles de jolis petits poussins Seul Yann jouera le gladiateur toute la journée sans capuche (oui, Mick a attendu d’avoir les cheveux bien mouillés pour lire le mode d’emploi de son blouson et se rendre compte qu’il y avait une capuche MDR).

Notre première attraction sera le « Sea Odissey ». Après être entrés par la sortie (c’est bizarre il y avait vraiment personne dans la queue !), puis être passés dans la file du « pass express » (20€ de plus pour pouvoir griller toutes les queues), nous nous retrouvons finalement au bon endroit. L’attraction est un simulateur [= cinéma dynamique, NdY] dans lequel un dauphin nous aide à sauver un bateau. Ce n’est pas révolutionnaire mais c’est gentil.

L’attraction suivante, le « Kon-Tiki Wave », est un un bateau pirate qui nous permet de faire nos premiers pas dans une discipline où Yann est le maître (pardon, le Roi !) : le cri de terreur… même quand il ne se passe rien !!!!! Nous voilà donc à crier à chaque descente du bateau. Les personnes en face s’y mettent aussi, et ça ressemblerait presque à deux kops de supporters de foot qui se répondent.

Après cela nous allons vers le « Tami-Tami », une montagne russe pour enfants. Au moment d’embarquer… on reste à quai et on voit les techniciens arriver. Arf, on va devoir attendre (à l’abri, heureusement). Un quart d’heure et quelques grimaces au gamin d’à côté plus tard, on embarque. Pour le fun on crie pendant tout le trajet et spécialement lors des passages proches du départ, où se trouve la file d’attente, et on s’en va en riant.

L’étape suivante nous mène à un autre classique : les « Tea Cups », avec Mickey qui a décidé de battre le nombre de tours/minute C’est assez sympa au départ mais comme je filme, je me retrouve avec un mal de cœur pas très agréable…

Après cela nous nous dirigeons vers l’une des 3 attractions “fortes” du parc : le « Dragon Khan » et ses 8 loopings avalés en 1’52’’ (d’après Wikipedia, c’est le seul grand huit du monde à faire ça). C’est l’attraction où nous ferons le plus la queue : 1h d’attente et la tension qui monte un peu pour Yann, lequel nous avoue avoir toujours évité de faire des looping ! Pour le « rassurer », je lui dis que le pire ce n’est pas la boucle mais plutôt la vrille. (je suis gentil comme cousin non ??)
Une première montée pépère et finalement une descente vertigineuse qui est vraiment LE moment le plus fort de l’attraction. Ensuite ça s’enchaîne mais c’est presque cool et les vrilles, et loopings passent sans problème. A l’arrivée tout le monde est emballé, même Yann.

Un petit passage rapide au « Fumanchú » [un Wave Swinger], où l’oiseau Mickaël a de l’envergure mais vole comme un poisson, et où Yann fait souvent du vol latéral.

Quelle sera l’attraction suivante ? Avec Mickaël on aimerait bien faire le « Hurakan Condor », la seconde « attraction forte », « l’unique chute libre au monde de 86m » (Wikipedia), à une vitesse de 115 km/h. Gloups !
C’est vrai que vue de l’extérieur, cette tour de 100m de haut est impressionnante, et les nacelles qui « tombent » ne semblent ralentir que très très bas… Les filles et Yann préfèrent nous attendre en bas. Nous voilà donc avec Mick dans la queue, et alors que c’est bientôt à nous, le manège est stoppé, et pour la seconde fois de la journée on voit débarquer les techniciens. Gloups… Nous attendons, dans l’espoir que ça reprenne vite, mais après avoir poireauté une demi-heure de plus on rejoint nos 3 compères.

Nous nous dirigeons alors vers le « Templo del Fuego » où un spectacle pyrotechnique est proposé. A peine est-on dans la queue que l’on s’aperçoit que le « Hurakan Condor » remarche. Grrrr. Enfin, ce spectacle est impressionant puisque l’on sent le souffle des flammes à quelques mètres de nous. Ca qui nous réchauffe un peu mais rend la sortie sous la pluie encore plus difficile.

Le « Hurakan Condor » remarchant, on divise le groupe. Celia, Anne-Cécile et Yann vont faire une rivière canadienne pendant que nous faisons de la chute libre. Nous revoilà dans la queue et cette fois, lorsque notre tour arrive, ça marche.
Dans la nacelle, nous somme adossés à un siège qui n’a pas d’assise : on a donc les pieds dans le vide et nous sommes quasiment en position « debout ». Ca monte, ça monte et arrivés en haut… surprise : la nacelle se penche de 15° en avant. Re-Gloups. Et c’est partiiiiiiiiiiiiii. Pas le temps de dire quoi que ce soit, juste la sensation de chute assez longue et un atterrissage étonnamment doux. Quand on arrive en bas, on se dit que finalement « c’était pas aussi violent que l’on pourrait croire » et l’on a qu’une envie, c’est de le refaire. Grave erreur : la seconde fois donne plus de frissons que la première [normal, tu sais ce qui t’attend, NdY].

On retrouve Celia, Anne-C et Yann et l’on se dirige vers la 3^ème attraction forte du parc : la « Stampida », une montagne russe. Trente minutes d’attente et une montagne russe vraiment géniale : pas de looping, mais de jolies descentes et des virages bien serrés, sans compter sur une stabilité du wagon proche du néant qui fait qu’on est secoués comme jamais et que j’agrippe mes lunettes de peur de les voir partir vivre leur vie sans moi. )

Bon, maintenant, nous avons fait les attractions fortes. Passage rapide au « Carrousel Carrousel » avec tous ses petits chevaux : cinq minutes de douceur dans ce monde de brutes et des cavaliers plus ou moins sages. Puis nous partons vers les jeux d’eaux.

D’abord la rivière canadienne, « Silver River Flume », qui a emballé Celia, Anne-C et Yann. On rentre du côté de la sortie. Décidément, on aura vraiment été mauvais toute la journée. Yann prévient : ceux de devant vont être mouillés. N’étant pas téméraire, je me mets à l’arrière de ce tronc d’arbre évidé… grave erreur. Notre bateau est plein d’eau [pas le notre , NdY], et quand dans les montées il s’incline, je me retrouve littéralement les fesses dans l’eau…. Bonheur total… Je sors trempé des chaussettes jusqu’au tee-shirt, slip compris…

Nous passons aussi en vitesse au « Gran Canyon Rapids », un truc qui ressemble à ce qui se fait à Walibi. C’est pas trop spectaculaire, mais ça nous permet de nous mouiller un peu plus et de faire quelques photos. Puis nous fonçons au « Splash » que nous attrapons de justesse avant qu’il ne ferme. Il porte bien son nom, et nous achève sans problème.

Pour agrémenter le voyage retour et être un peu plus dynamiques qu’à l’aller où tout le monde avait pioncé, Celia lance le jeu des « personnalités ». Sur ce jeu, Mickaël nous montre à quoi sert la fac : il a été imbattable en nous citant des noms de compositeurs en pagaille, tandis que moi je m’accrochais au sport et au cinéma.

Je profite de ce post pour remercier nos hôtes, Yann et Celia, qui m’ont permis de passer une bonne semaine avec mes cousins et de découvrir Barcelone dans d’excellentes conditions. Je regrette juste de ne pas avoir vu les couchsurfeuses dont il a tant été question sur ce blog.

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