Il faut bien dire ce qui est, c’est bien le Futuroscope qui nous a amenés à Poitiers. Et soyons honnêtes jusqu’au bout, nous avons vaguement été déçus. Pas si Futuro que ça le Futuroscope ? C’est le coup de gueule du mois.
Nous avons commencé par du pas très bon : 40 minutes d’attente pour se trouver face à un mur d’eau sur lequel sont projetées des images et des formes lasers. Intéressant. Sauf quand il n’y a plus d’eau, alors que les images continuent à défiler. Léger manque de synchronisation. Et dans la salle d’à côté, on se fait secouer sur un film vieux de 15 ans… Pas très palpitant.
L’acte 2 fut plus réussi, bercés que nous fûmes par la voix de Lorànt Deutsch, la tête dans les étoiles. Cependant, les vidéos qui passent dans la salle d’attente, bien que captivantes, n’en datent pas moins de 10 ans. En témoigne cette phrase anodine “Hubble a été lancé il y a 10 ans”…C’est bien ça, le Futuroscope a 10 ans de retard. Ce qui se confirme sur l’acte 3, dont les images n’ont pas changé depuis ma dernière visite (1999 ?), et dont les finitions ont quelques peu été baclées. Sur le tapis d’images, que l’on voit mal lorsque l’on n’est pas au centre de la salle, les images sont parfois les mêmes que sur l’écran classique. Manque dintérêt. Passons vite à la suite.
Un spectacle de ventriloquie au Futuroscope ? Oui Monsieur, parfaitement. Avec des “effets sons et lumière”. Ouaouh, ça en jette… sur le papier. Dans les faits, ce n’était guère mieux que du spectacle de rue. Vraiment, on se demande ce que ça fout au Futuroscope.
Pour oublier les divers échecs de ces attractions marquées “incontournables” (les gens sont fous), on a fait un petit tour avec Gérard Majax, dont nous avons eu tout le loisir d’apprendre le speech par coeur. Rien de grandiose dans cette attraction, où un miroir placé sous les yeux donne une impression de vertige. Rien de grandiose, mais une vraie réussite.
Un rush plus tard, nous voici devant un immense écran, où nous décryptons les oeuvres de Van Gogh avec bonheur. Une attraction estampilée 2009. Ah, ben les nouveautés sont clairement mieux que les vieilles croûtes pleines de poussières des 3 premiers actes. Gérard Majax et Van Gogh, c’est un peu le duo gagnant avant d’aller manger.
Un tour au “meilleur” du cinéma dynamique, qui représente à peu près l’antitèse de ce que l’on est en droit d’espérer. On se fait secouer comme un Orangina rouge pendant 2 minutes, avec des images sans intérêt aucun, et une synchronisation mouvements-images probablement refilée à un stagiaire estival sous-payé. On se demande encore si nom de l’attraction “meilleur du cinéma dynamique” n’était pas une énorme antiphrase. Quels blagueurs, ces stagiaires !
Pour ne pas rester sur une aussi mauvaise impression, nous avons découvert la réalité augmentée avec les animaux du futur, dans une attraction plutôt réussie. La 3ème seulement de la journée. Et nous sommes partis sans même aller voir Guillaumet (authentique film 3D, 15 ans d’âge, vieilli en Poitou-Charentes… déjà présent lors de ma première visite ! (1997 ?)), ni rendre visite aux Minimoys d’Arthur (une heure d’attente pour une attraction de 5 minutes… je veux bien être un mouton mais y’a quand même des limites).