Mercredi soir, nous sommes allés chercher Marie à l’aéroport. En rentrant, on trouve Manu, Nono et Stéphane en bas de chez nous, qui viennent d’arriver (ils viennent prendre l’avion pour Lisbonne, où ils vont passer le week-end). On monte en courant pour voir la séance de tirs-au-but de la finale de la Coupe UEFA… l’Espanyol Barcelone s’incline. Tant pis, si la ville ne fait pas la fête, nous on va pas se priver. 
On appelle les Grenoblois qui sont en voiture et doivent arriver vers… 3h30 ! Sachant que les 3 Toulousains ont un avion à prendre à 6h, et qu’ils doivent se lever à 3h45… Le timing est parfait, ils se croisent, et du coup on n’a pas (trop) besoin de se prendre la tête pour savoir comment dormir.
4h : Dodo généralisé, pour ceux qui ne sont pas partis prendre l’avion.
7h : L’interphone sonne. 2 fois. Cécé se lève. J’émerge à peine… j’entends la voix de Nono. Mais pas de ses 2 compères. C’est louche. En fait, sa carte d’identité est périmée depuis 2 semaines, donc impossible de partir en avion ! :-S Elle a pris un billet pour partir le soir même à Lisbonne, et doit pour cela aller au consulat essayer de s’arranger avec eux. Nous on reprend tranquillement notre atelier dodo. 
10h : Mon téléphone sonne. Un numéro français… qui cela peut-il bien être ? C’est Nono. Elle a un service à me demander. Elle sait que je suis censé bosser, mais le consulat n’a rien pu faire pour elle. Son père doit lui apporter son passeport à la frontière franco-espagnole, mais conduire dans son état ne serait pas raisonnable (elle a dormi 2h, ça se comprend). Je dois donc faire le chauffeur.
Nous voilà donc partis peinards direction la frontière. On y arrive 2h plus tard. Et juste avant de la passer… contrôle d’identité. Nono panique. Pas moi… jusqu’à ce qu’un douanier armé d’un fusil à pompe vienne tourner autour de nous. :-X Finalement, ça s’est bien passé. Ouf ! On a récupéré le passeport, pique-niqué avec le papa de Nono, attendu dans les embouteillages (mauvaise idée, de passer la frontière par la nationale), et on est rentrés sans encombre.
Ouf ! Nono a pu prendre son avion, et nous avons passé un bon week-end avec nos 3 Grenoblois, Marie, et Simon, qui nous a rejoint… pendant que j’étais à la frontière. 
Résultat : j’ai on a gagné une bouteille de Porto. Merci Nono !! On remet ça quand tu veux. 
