Légende urbaine

Posted on October 15th, 2008 by Snoopix.
Categories: Voyages.

En voyage d’affaires à Paris, j’ai mangé avec quelques collègues dans un authentique bar portugais, avec son patron (et sa fille) d’origine, avec son Porto authentique garanti sans TVA (!), avec son niveau sonore conséquemment élevé, et surtout avec ses clients hauts en couleur (et en volume sonore, donc). Les quelques banquiers/postiers qui passent par là sont discrets. Je veux dire par là qu’on ne les entend pas. En fait, ils sont spectateurs du théâtre de la vie qui se déroule sous leurs yeux.

Acte 13.10, scène 12.

Un client, haut et fort : De toutes façons vous êtes tous des radins, les Portugais. Vous êtes tous des radins. J’ai jamais vu des gens aussi radins que vous. Vous êtes pires que tout. Vous êtes pires que les auvergnats. Les Portugais vous êtes tous radins. Moi j’suis Auvergnat, et vous êtes pires que les Auvergnats. Moi j’paye mon coup à boire, moi.
Le tenancier, à la cantonade : Ah ouais, profitez-en pour demander la tournée, sinon ce sera trop tard.
L’Auvergnat, toujours aussi fort : Ouais tu dis ça mais vous êtes tous des radins, les Portugais. Je connais plein de Portugais, et c’est tous des radins. Vous êtes pires que les Auvergnats. Vous êtes même pires que les Auvergnats et les Normands réunis. Je vous connais les Portugais, vous êtes tous des radins.
Le tenancier : Eh, dis-moi comment tu t’appelles.

Silence dans le bar.

L’Auvergnat, confus : Fereira.

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Nouvelles visites barcelonaises

Posted on September 23rd, 2008 by Snoopix.
Categories: Barcelona, Vacances, Voyages.

A ceux qui pensaient qu’en un an et demi à Barcelone, nous aurions tout vu.

De passage pour la soutenance de Celia, avant les Canaries, nous nous sommes renseignés sur une possible ouverture prochaine du Palau Güell, en travaux depuis 4 ans. On nous a répondu que, oula, on est en retard, il y a bien 6 mois qu’il est ouvert ! Au moins. En y réfléchissant bien, ça ne fait pas beaucoup plus, vu qu’en janvier il était toujours fermé. Bref, nous avons décidé d’y faire un tour, avec Stef, au retour des Canaries.

Le Palau est toujours en travaux (on se disait bien aussi…), mais on peut en effet le visiter… en partie. La visite est gratuite, et, quoiqu’un peu bruyante, elle nous permet de visiter le rez-de-chaussée, le sous-sol, et… la façade. Euh, oui, pour visiter la façade, en fait, il faut se mettre sur le trottoir d’en face, quoi. Mais celà a le bon goût d’être inclus dans l’entrée gratuite. Je me demande s’ils projettent, quand les travaux seront finis, d’installer un péage pour passer sur le trottoir d’en face. Bref, circulez y’a pas grand chose à voir, hormis une descente en spirale et des colonnes en briques.

Stef est arrivée à l’heure (avec 20 minutes de retard, donc), elle avait l’air complètement paniquée. Il ne nous a pas fallu longtemps pour en connaître la raison : sa voiture, garée sans tiquet, a disparu dans la “nuit” (avant 10h45, quoi). Panique à bord, visite express du Palau Güell, on n’a pas eu trop le temps de profiter de ce qu’il y avait à voir. Ca tombe bien, y’avait rien (je me répète ?).

Pour la rassurer, on a décidé d’accompagner Stef dans sa quête de voiture. Stef paniquée, il faut le vivre au moins une fois dans sa vie. On retourne donc sur les lieux supposés du crime, en espérant que la voiture n’a disparu qu’aux yeux de Stef. En passant, on s’arrête demander à un policier si éventuellement le subtiliseur d’automobiles pourrait s’avérer être la fourrière. Tout à fait, nous répond-il, mais dans ce cas, ils laissent un triangle sur le trottoir pour prévenir le propriétaire. Re-panique : Stef n’a pas vu de triangle.

On poursuit notre chemin, et on arrive sur place, pour constater qu’il y a un triangle vert caché par la voiture qui a profité de la place libérée par la fourrière. Le numéro de plaque sur le papier est bien celui de Stef. Ouf ! Soulagement ? Que nenni !! Objectif fourrière, plus on arrivera tôt, moins ça coûtera cher. En même temps, c’est vrai qu’on n’avait jamais visité la fourrière de Barcelone.

Course à la fourrière, attente (ah tiens y’a d’autres boulets gens qui se font enlever leur moyen de locomotion), passage en caisse (170€ seulement). La carte de Stef ne marche plus, impossible de payer. Heureusement, super-Cécé est là pour sauver Stef-en-panique. Reste plus qu’à aller chercher la voiture, à l’autre bout de la fourrière. Passage devant des carcasses, re-re-re-panique (qu’est-ce qu’ils ont fait de la mienne, j’espère qu’elle est pas dans cet état !!), passage devant des voitures décorées (ils sont fous ces Andorrans), trouvage de la voiture. Soulagement. Fin de la visite. Pensez au guide.

Le Palau Güell n’est peut-être pas beaucoup plus intéressant que la visite de la fourrière, mais lui au moins, il a le mérite d’être gratuit. Enfin quand même, pour 170€, ils auraient pu laver la voiture, non ?

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Plages et volcans

Posted on September 18th, 2008 by Snoopix.
Categories: Vacances, Voyages.

Ça y est, nous voilà revenus de notre escapade canarienne. Nous avons passé 8 jours bien agréables, sur les îles de Fuerteventura et Lanzarote. Il y fait globalement chaud, et il y a beaucoup de vent. C’est aussi très sec : il faut savoir qu’à Fuerteventura, il ne pleut que 16 jours par an en moyenne. N’y ayant passé que 3 jours… on a réussi à se taper un jour de pluie quand même ! C’est pas abusé, ça ?

Nous avons donc passé 3 nuits à Fuerteventura, dans une maison totalement écolo : panneaux solaires, éolienne… et pas de raccordement au réseau d’électricité, bien que les lignes à haute tension passaient à quelques dizaines de mètres de là. Pas d’eau chaude aux robinets (sauf dns la douche, on n’est pas des sauvages, quand même), et toute les eaux usées sont utilisées pour l’arrosage de leur jardin.

En dehors de notre maison, l’île n’était pas très intéressante. Nous avons fait le sud le 1er jour, et le nord le lendemain. Les paysages sont désertiques (dunes de sable comprises)… et les plages magnifiques. Soleil, sable fin, eau turquoise : on a trouvé une bonne recette.

A Lanzarote, où nous avons logé pendant 5 jours dans une yourte mongole (ce n’est pas une blague !), il y a plus de choses à voir. Il y a surtout un nom à retenir, celui de Cesar Manrique, ancien architecte et artiste, disparu en 1992. Autant dire qu’il a presque tout fait sur cette île. 6 des 7 principales attractions touristiques lui sont dûes, et l’on n’entend parler (presque) que de lui.

Culturellement, Lanzarote était beaucoup plus intéressante que Fuerteventura. Pour les plages, même topo, avec des petits poissons en plus. Juste de quoi bronzer un peu, quoi.

A ceux qui s’inquiétaient pour nous, je vous rassure : nous n’avons eu aucun problème avec nos avions Spanair.

Comme pour le précédent post, pas de musique, et il faudra attendre encore un peu pour les photos, que je retrouve mon Ordimini. Début octobre, si tout va bien.

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