English lesson

Posted on January 5th, 2010 by Snoopix.
Categories: Toulouse.

Restaurant toulousain, samedi soir.

“Vous prendrez un apéritif ?” Pas de réponse. “Ricard ?” Regards interrogateurs, toujours pas de réponse. “Bière ?” C’est à ce moment-là que 3 paires d’yeux jusqu’alors en grande détresse se sont levées sur la serveuse, avec un air aussi rassuré que réjoui : “Yes, three beers”.

Vraisemblablement, la commande des repas s’est plutôt bien passée. C’est plutôt au moment du dessert que l’on a été un peu surpris. Mister Carlsberg, Mister Guiness et leur camarade veulent un dessert. Problème : il n’y a pas de carte pour les desserts. La serveuse improvise : “C’est moi la carte”. Incompréhension. Consternation à notre table. Elle manque pas un peu de relief, cette carte des desserts ? Bref, les Rosbifs ne sont finalement plus intéressés par un dessert, et entament la conversation.

Clairement, la langue est une sacrée barrière à la conversation. La serveuse a beau nous apprendre que son père est anglais, celui-ci a dû vaguement oublier d’enseigner les rudiments de la langue de Shakeseare à sa descendence. En face, les anglophones ne font guère mieux : l’un comprend le français, et le parle un peu ; le second le comprend un peu mais ne le parle pas ; quant au dernier, Mister Guiness, il est complètement à l’ouest… et demande la traduction de ce qui précède à son voisin.

Bon, pas de dessert, c’est bien noté. Café ? Celui qui n’y comprend rien demande un café irlandais. Tiens, c’était pas le bon moment pour s’essayer au français. Maline, la serveuse s’excuse de ne pouvoir servir un Irish Coffee pour cause d’absence de chantilly. Compréhension… Traduction… Ok, tant pis, Mister Guiness remplace son Irish Coffee par un whisky. Peu fourni en chantilly, le restaurant semble l’être nettement plus en matière de whiskies. Il n’y a qu’à choisir parmi l’énumération que fait Madame La Carte des Desserts. Nullement effrayé par tant de choix, notre Anglais arrête la serveuse au beau milieu de son énumération pour choisir, de manière tout à fait naturelle : “Un Cognac” ; demande immédiatement approuvée par ses 2 camarades.

Je suis entièrement d’accord avec eux : avant d’adopter la langue d’un pays, il convient d’en bien étudier les boissons locales. Pour ma part, maintenant que je connais bien le mexicain, je suis fin prêt à apprendre le créole. :-p

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