Basse Californie : mer bleue et découverte

Posted on August 7th, 2006 by Snoopix.
Categories: Voyage au Mexique.

Je ne me sens pas très inspiré, alors je ne vais probablement raconter que la première moitié de notre “week-end”.:$

Nous partîmes, non pas 500 mais plutôt 6, mercredi 2 août dans l’après-midi, de Mexico, et en direction de San Jose del Cabo. J’imagine que ce nom ne dit rien à une grande majorité d’entre vous (ah bon ?oO). A priori, il n’y a même qu’Adeline à qui ça doit rappeler quelque chose (très pratique, la planisphère dans les toilettes ^^). Bon, alors, prenez un planisphère (ou, à défaut, une carte du Mexique :-p). Bon, allez, je suis bon prince, je vous en offre une : Carte du Mexique. Vous voyez la péninsule à l’ouest ? Eh ben on était à la pointe sud de cette péninsule (qui s’appelle la Basse Californie… quelle originalité !), au point de jonction entre la Mer de Cortès (qui n’est pas indiquée sur la carte de Wikipedia, mais c’est pas bien compliqué de deviner où elle se trouve) et l’Océan Pacifique.

Arrivés à l’aéroport, nous avons croisé un avion d’Arabie Saoudite ! oO… Après prise de renseignements chez [PUB On] Europcar [PUB Off] (où nous avons loué notre voiture pour le week-end), il s’agissait d’un sultan accompagné de ses 8 femmes et 15 enfants (rien que ça !), qui venait acheter un hôtel… Notez que chacun est libre de faire ses emplêtes où il veut ; personnellement, le supermarché du coin me convient bien, même si l’on n’y trouve pas exactement les même produits… Nous sommes donc ressortis de chez Europcar avec un [PUB On] Chrysler Voyager [PUB Off], 7 places, climatisation, boîte automatique (commande au volant), et lecteur CD (entre autres équipements). “Une voiture qu’on est bien pour la conduire” – enfin, je suppose, je ne l’ai pas conduite.

Petite précision avant de partir pour l’hôtel, Los Cabos (comme on désigne la pointe de la péninsule ; petite leçon d’espagnol en passant : el cabo = le cap) c’est le coin le plus chaud du Mexique !! On en a eu confirmation en sortant de l’avion directement sur le tarmac… qui n’a jamais été le point le plus froid d’un aéroport lorsque la température extérieure dépasse les 30°C – c’est ingrat, un tarmac, quand même, non ? Ca doit être le point le plus froid de l’aéroport quand il fait -10°C…

Nous sommes donc partis pour Cabo San Lucas où se trouvait notre hôtel, un des seuls à être en ville. Il ne pouvait pas être plus à la pointe de la Basse Californie : d’un côté on voyait le port du village, sur la Mer de Cortès ; et nos fenêtres, qui donnaient de l’autre côté, avaient vue sur le Pacifique. On nous a dit tout de suite que l’on ne pouvait pas se baigner sur la plage de l’hôtel :-( (d’où les 3 piscines et 6 jacuzzis ? :-) ). Effectivement, c’est plus que dangereux ! Le fond tombe à pic, à tel point que des rouleaux d’1 à 2m de haut viennent constamment s’écraser juste sur la plage dans un bruit constant… Pas de barrière de corail pour se protéger comme à l’Île Maurice… Tant pis, on ira se baigner ailleurs.

On s’est installés rapidement dans les chambres, et on est allés manger sur la marina, dans un restaurant tenu par un Suisse qui nous a indiqué que Cabo Pulmo était un excellent endroit pour faire du “snorkelling”. C’est un peu compliqué… En famille, on parle français, sauf quand on a un trou ou un problème de traduction, y’a des mots qui sortent en espagnol, voire en anglais… Faut suivre ^^ ! Donc là , le snorkelling (pour ceux qui sont imperméables à la langue de Shakespeare, et pour les autres aussi ;-) ), c’est juste de la nage avec l’attirail masque-tuba-palmes. Le Suisse nous avait donc indiqué Cabo Pulmo, nous avons essayé d’y aller le lendemain (jeudi 3 août).

En partant pour Cabo Pulmo, on s’est dit que passer par la route normale, ce serait trop simple (ça doit être génétique…(Chut)). On a donc pris le chemin (on peut pas appeler ça une route…) qui remonte le long de la Mer de Cortès. Un peu plus de 3h de chemin de sable, salement amoché par l’ouragan qui y est passé une semaine avant nous… Et on ne peut pas dire que le Voyager soit un 4×4. Où alors, il le cache bien. Enfin bref, c’était quand même une super route, très agréable avec sa vue sur la mer, et on s’est quand même bien amusés (l’oncle de Cécé qui conduisait, surtout).

Tout le long de la route, des terrains immenses à vendre, et des maisons, immenses aussi (mais un peu moins), dont certaines très jolies, qui se fondent bien dans le paysage. Tiens, parlons-en, du paysage… C’est quand même un peu le désert. Ca va que l’air est très humide… Pas de terre : uniquement du sable. Sur lequel poussent quelques plantes rases (pas d’herbe) et arbustes très petis, largement dominées par quelques cactus (pourtant pas bien grands) à la façon Lucky-Luke.

Nous sommes donc arrivés à destination (après avoir reçu confirmation, à mi-chemin, que nous allions bien dans la bonne direction : merci l’américain de 60 ans qui va faire du surf…). Sur une plage, une Palapa (mot mexicain désignant toute construction dont le toît est fait en feuilles de palmiers séchées) où nous nous sommes restaurés avant de partir sur un autre plage, plus abritée, avec nos snorkel (loués à la Palapa sus-citée). Là , l’eau était à un peu plus de 30°C, à priori. Aucun problème pour rentrer (bizarrement :-D ). Et nous avons vu plein de poissons jolis, jaunes et noirs pour la plupart. Une bonne petite baignade, et nous sommes allés rendre nos snorkel avant de rentrer… par la route classique, cette fois. Ce qui nous a permis de nous rendre compte que nous étions passés sur le Tropique du Cancer 8-)(arrêt en catastrophe, descente de voiture, photo, retour à la voiture, départ).

Voilà , nous sommes rentrés à l’hôtel, nous nous sommes douchés, et nous sommes allés manger dans un autre restaurant de la ville. Programme du lendemain : bateau pour aller à l’endroit précis où se rejoignent la Mer de Cortès et l’Océan Pacifique.

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Dolorès Hidalgo – San Miguel Allende

Posted on August 1st, 2006 by Snoopix.
Categories: Voyage au Mexique.

Vendredi, dernier jour de notre vadrouille avant le calme de la maison de campagne.

Nous sommes passés à Dolorès Hidalgo, anciennement Dolorès, qui a pris le nom d’Hidalgo car c’est la ville d’où est originaire le curé du même nom qui a lancé le “Cri” : l’appel à la guerre contre l’envahisseur espagnol, en 1810. Pour la petite histoire, en un moins il est passé d’une armée de 7 000 braves à plus de 80 000 hommes. Arrêté en mai 1811, fusillé en juillet (après excommunication), et exposé (sa tête seulement) pendant près de 10 ans à l’Alhondigua à Guanajuato pour calmer les ardeurs des indépendantistes (ça n’a pas suffi, visiblement :-p ). On a donc fait un tour de la maison du brave curé, un tour sur le Zocalo, et on est parti pour San Miguel Allende.

Là , nous avons marché un peu, et trouvé un restaurant. Fort agréable, et bien décoré… notamment dans les toilettes (voir photos8-)) ! A la fin du repas, il s’est mis à pleuvoir… des trombes d’eau. A tel point qu’il pleuvait sur une partie du restaurant (la goutière étant complètement débordée… par les évènements), et que la rue s’est transformée en torrent ! En l’espace de 10 minutes, les quelques gouttes qui dévalaient tranquillement la rue ont formé une rivière. Il fallait au moins un volontaire parmi les 2 chauffeurs potentiels (Nicole et moi-même) pour aller chercher la voiture. Je me suis dévoué, et Cécé m’a accompagné. Ca n’a pas été triste, pour traverser les routes, lorsque nous avions de l’eau jusqu’à mi-molletsoO.

Enfin bref, nous avons pris la voiture, les pieds trempés. Nous sommes allés chercher nos passagers, et nous sommes partis…….. Une demi-heure plus tard, retour au point de départ. Involontairement, bien sûr. On peut pas dire qu’on se soit perdus, mais on a fait un tour, quoi. Et pourtant, Nicole nous a aidé à nous repérer… Ca n’a pas suffi. On est forts, non ?

Quand je vous disais qu’on était fin prêts pour le Paris-Dakar…

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Guanajato

Posted on July 31st, 2006 by Snoopix.
Categories: Voyage au Mexique.

De mercredi à vendredi dernier, nous étions à Guanajato, une grande ville située à 3h de voiture au nord-ouest de Mexico. Nous avons commencé par nous perdre (non, nous n’étions pas seuls dans la voiture, ce n’est pas moi qui conduisait, et ce n’est même pas Cécé qui copilotait…) dans les tunnels de cette ville-gruyère… Il faut savoir que la ville était à l’origine construite sur une rivière. Suite à l’inondation de 1905 (par endroit, l’eau a dépassé les deux mètres au-dessus du niveau de la rue !!), la rivière a été détournée et les canaux sous-terrains qu’elle empruntait ont été ré-aménagés en tunnels routiers (et piétons !). A ces sous-terrains ont été ajoutés d’autres tunnels, plus récents. Et des parcs de stationnement sous-terrain. Enfin, quand je dis un vrai gruyère… Paris fait pâle figure avec ses catacombes et ses tunnels de métro :-p.

Le centre de la ville est quasiment impraticable pour cause de piétons dans tous les sens. Donc on s’est lancés dans ces fameux sous-terrains dès notre arrivée. Le problème, c’est qu’on ne connaissait pas l’adresse de l’hôtel, et qu’on n’avait pas de plan de la ville. Pas très pratique, tout ça… Surtout que dans les sous-terrains, difficile de se repérer… :-s Enfin, on a trouvé l’adresse, et on a fini par trouver l’hôtel. :-)
Un petit repas, et hop, on est parti tout l’après-midi pour un tour en ville. On a fait quelques magasins, visité le théâtre, bu un coup… Enfin bref, tout s’est bien passé. Le lendemain, on a visité l’Alhondiga, qui a servi de palais, de prison, et qui est maintenant un musée de l’histoire du Mexique (histoire précolombienne, guerre d’indépendance, révolution notamment). On a aussi et surtout fait le tour des quelques mines de la région. Mines d’or et d’argent dont la principale est encore en activité aujourd’hui (donc impossible de la visiter :-( ). Il faut savoir que pendant un temps, la ville produisait quand même 25% de la production mondiale d’argent !!

Nous sommes enfin montés au Pipila (drôle de nom, non ?), statue qui domine la ville. Le Pipila est un jeune homme qui, lors du siège de Guanajuato, aurait mis le feu à la porte du chateau, abrité sous une porte pour se protéger des projectiles et de l’huile bouilante. Il semblerait, selon les historiens, que ce soit en fait une légende, et que le Pipila n’ait jamais existé. En tous cas, sa statue existe bien, et elle domine la ville. La vue d’en haut est très belle. Et vous ne verrez pas de photo de face du Pipila parce qu’il était à contre-jour, et de toute façon il est très moche (Célia et sa famille en témoignent).

Nous avons aussi visité (et mangé dans) 3 restaurants différents, en plus de l’hôtel qui était très classe. Ah oui, à signaler, parmi les perruches, il y en avait une très moche, qui avait perdu pas mal de plumes… isolé, dans une cage toute seule. On a passé 3 jours à se demander si elle serait toujours en vie lors de notre départ. Réponse positive (mais plus pour longtemps, vraisemblablement !!).

Enfin Guanajuato est une ville colorée, encaissée entre les montagnes, et donc un peu polluée… Bienvenue au Mexique !!

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